Fisk University Jubilee Singers - Where You There I Done What You Told Me To Do Were You There
Artist: Fisk University Jubilee Singers
Album: Where You There I Done What You Told Me To Do Were You There
Album: Where You There I Done What You Told Me To Do Were You There
Table of Contents
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- FLAC size: 84 mb
Tracks
Track | Duration | Preview |
---|---|---|
I Done What You Told Me To Do | ||
Were You There? |
Video
Done What You Tole Me To Do - Fisk Jubilee Singers
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Catalog Numbers
A3919Labels
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Formats
- Shellac
- 10"
- 78 RPM
Companies
Role | Company |
---|---|
Record Company | Columbia Graphophone Company |
Notes
Male quartetteBarcodes
- Matrix / Runout (Side A, Label): 79606
- Matrix / Runout (Side B, Label): 79616
About Fisk University Jubilee Singers
African-American vocal quartet that recorded for (1909-1911), (cylinders, 1912), (1915-1926), and Rainbow (1935).
Name Vars
- Fisk Jubilee Quartet
- Fisk University Jubilee Quartette
- Fisk University Jubilee Singers
- Fisk University Male Quartette
- Fisk University Quartet
- The Fisk University Jubilee Quartet
Aliases
- The Fisk Jubilee Singers
- Booker Male Quartet
- Fisk University Male Quartette
Members
- John Work
- John Wesley Work, Jr.
- Noah Walker Ryder
- Alfred G. King
- James A. Myers
- Leon P. O'Hara
Le Worksong est la première forme d’expression musicale. Comme son nom l’indique, les esclaves chantaient des cantiques durant les travaux laborieux et épuisants qu’ils réalisaient pour le compte des colons. Ceux-ci toléraient ces chants car ils trouvaient que leur motivation était meilleure et se traduisait par un meilleur rendement.
En Afrique, chaque tribu avait également développé son propre style de musique notamment avec les percussions, on peut citer le tambour de la tribu Burru, qui n’est autre que le descendant de la percussion nyabinghi utilisée par les rastas durant les grounation (des rites rastas).
Au cours du XIXe siècle, les esclaves se créent leur propre culture en s’inspirant d’éléments musicaux empruntés aux européens. Ils seront autorisés à assister à des messes protestantes de certaines églises. Ils se constituent des chorales et commencent à développer leurs propres chants religieux en s’inspirant des cantiques et des psaumes Anglos saxons. On appelle ce mouvement le « Negro Spiritual ». Il aborde essentiellement des textes religieux sur des battements de mesure, accompagnés par une danse très caractéristique, appelée « Ring Shout ». Les paroles étaient interprétées en saccadé. Dans leurs textes, les esclaves comparent le Canada, terre où l’esclavage est interdit, à la terre promise d’Israël décrite dans l’ancien testament. En complément des chants religieux, les textes aborderont de plus en plus cette question liée à la liberté des hommes.
A la suite de l’abolition de l’esclavage, le spiritual va petit à petit s’adapter à la scène. Les Fisk Jubilee Singer, un groupe issu d’une des premières universités noires américaines des Etats-Unis, initie des concerts à partir de 1871. En 1895, la création d’églises sanctifiées va donner naissance à une variante du Spiritual, le Gospel. Ces chants évangéliques vont être une source d’influence très riche à la base de la plupart des musiques africaines contemporaines.